Noyau de condensation

Pollution atmosphérique causée par des aérosols sur le nord du sous-continent indien.

Un noyau de condensation est une particule hygroscopique flottant dans la troposphère et sur laquelle la vapeur d'eau contenue dans l'air se déposera pour former une gouttelette[1]. En effet, dans de l'air pur, où il n'y aurait aucune poussière ou ion, il faudrait atteindre une sursaturation de 500 % avant que la vapeur d'eau ne forme des gouttes à cause de la tension superficielle de l'eau à °C[2]. Ces aérosols, typiquement de l'ordre de 0,2 µm à quelques micromètres, favorisent donc la formation des nuages et des précipitations[3],[4], d'où l'acronyme parfois employé NCN pour noyau de condensation de nuage.

  1. « Noyau de condensation », Glossaire de la météorologie, sur Météo-France (consulté le )
  2. L. Dufour, « Microphysiques des nuages », Ciel et Terre, vol. 77,‎ , p. 68 - 81 (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) William Edgar Knowles Middleton, A history of the theories of rain and other forms of precipitation, Oldbourne, , 223 p.
  4. (en) Hans R. Pruppacher et James D. Klett, Microphysics of clouds and precipitation, Dodrecht, Springer, , 2e éd., 954 p. (ISBN 978-0-7923-4211-3, lire en ligne)

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